En 2024, le crédit bancaire a augmenté de 4,6% par rapport à un an auparavant, pour s’établir à 1 166,3 MMDH. Le crédit au secteur non financier, quant à lui, enregistre une hausse de 2,7% à 957,9 MMDH, contre une prévision annuelle de BAM de 3,8%. Par secteur institutionnel, cette évolution tient compte de : - La hausse de 4,8% des crédits au secteur public hors AC à 110,2 MMDH ; - La hausse de 2,3% des crédits au secteur privé à 847,7 MMDH, tenant compte de la légère hausse de 0,7% du crédit aux entreprises non financières à 453,6 MMDH et la hausse de 2,2% du crédit aux particuliers et MRE à 350,9 MMDH ; - La forte hausse de 14,5% des crédits au secteur financier à 208,4 MMDH. Par objet économique, la hausse du crédit bancaire recouvre : - La légère hausse de 0,8% des crédits de trésorerie à 258,7 MMDH ; - La poursuite de la reprise des crédits d’équipement avec une progression de 17,9% à 242,7 MMDH (contre 13,0% un an auparavant) ; - La hausse de 2,3% des crédits immobiliers à 310,9 MMDH, dont la hausse de 1,7% des crédits à l’habitat à 248,1 MMDH et la hausse de 5,7% des crédits aux promoteurs à 57,9 MMDH ; - La hausse de 1,3% des crédits à la consommation à 58,5 MMDH ; - La hausse de 3,2% des crédits à caractère financier à 169,3 MMDH ; Pour leur part, les créances en souffrance ont augmenté de 2,5% à 97,2 MMDH. Dans ces conditions, le taux de contentieux a baissé de 1,7pt pour s’établir à 8,3%. Comparé au mois précédent, le crédit bancaire a augmenté de 3,9% tenant compte de : - La hausse de 7,3% du crédit d’équipement ; - La hausse de 1,8% des crédits de trésorerie ; - La hausse de 15,1% des crédits à caractère financier. La circulation fiduciaire est en hausse de 5,3% à 414,4 MMDH à fin 2024 contre une croissance de 10,9% en 2023, et est en baisse de 3,4% par rapport au mois précédent (soit -14,5 MMDH). Cette évolution tient compte de l’impact partiel de l’opération d’amnistie fiscale sur le cash et les avoirs non déclarés, ayant atteint un montant de 125 MMDH dont près du tiers en cash.