A fin mars 2024, le solde budgétaire affiche un excédent de 16,8 MMDH, en hausse de 10,6 MMDH par rapport à mars 2023.
Notons qu’à fin mars 2024, le taux de réalisation des prévisions de la LF 2024 s’établit à 30,6% pour les recettes ordinaires, 23,8% pour les dépenses ordinaires et 20,4% pour les dépenses d’investissement.
La hausse du solde budgétaire tient compte de :
- La hausse de 13,3 MMDH du solde ordinaire à 19,1 MMDH ;
- La baisse de 2,0 MMDH du solde CST et SEGMA pour s’établir à 21,8 MMDH ;
- La légère hausse de 0,6 MMDH du niveau d’investissement à 24,1 MMDH.
L’amélioration du solde ordinaire tient compte d’ une hausse des recettes et baisse des dépenses: +10 MMDH à 94,86 MMDH contre -3,3 MMDH à 75,7 MMDH, respectivement.
La hausse des recettes ordinaires provient essentiellement de :
- La hausse de 7,2 MMDH des recettes fiscales à 84,2 MMDH, suite à : (i) La hausse de 4,42 MMDH des impôts directs à 42,2 MMDH, recouvrant principalement la hausse de l’IS (+3,8 MDH à 26,5 MMDH) ; (ii) La hausse de 1,9 MMDH des impôts indirects à 30,9 MMDH, sous l’effet de la hausse de 2,2 MMDH des recettes de la TVA à 23,8 MMDH ; (iv) La hausse de 856 MDH des droits de douanes, enregistrements et timbres à 11,1 MMDH ;
- La hausse de 2,8 MMDH des recettes non fiscales à 10,7 MMDH.
La baisse des dépenses ordinaires, quant à elle, recouvre :
- La baisse de 377 MDH des biens et services à 64,2 MMDH ;
- La hausse de 740 MDH des charges d’intérêt à 7,5 MMDH ;
- Et la baisse de 3,5 MMDH de la charge de compensation à 1 MMDH.
Dans ces conditions, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires ressort à 125,3%, en hausse de 17,8 pt.
Pour sa part, le niveau d’investissement est en légère hausse de 649 MDH à 24,1 MMDH, et recouvre principalement :
- la hausse de 1,2 MMDH des charges communes à 14,0 MMDH ;
- la baisse de 561 MDH des charges des ministères à 10,1 MMDH.